Jeux de plateau

J’imagine que dans ce beau ramassis de rôlistes que vous êtes, certains s’adonnent à d’autres activités ludiques.

Est-c’que sur ce maudit forum, quelques-uns ne vouent pas l’intégralité de leur temps libre à revêtir (ou s’imaginer revêtir) des robes noires en proférant de charabieuses incantations ou de s’accoutrer de cuir et armé d’une hache beugloyer des menaces à l’encontre d’antagonistes allégoriques.

Est-c’que ces quelques personnes, comme moi, ne consacrent pas leur vie qu’au JDR et GN mais pratiquent aussi bien le jeu de plateau ? Et l’airsoft ? (mais ceci fera l’objet d’un autre sujet)

Exit Warhammer, les cartes Magic, Yu-gi oh, et j’en passe. Allez-vous faire un thread digne de ce nom et live us alone.


Bref, pour ma part, comme pour celle de mon hideux colocataire Vred(Gay)Boy , j’ai tendance à opter pour deux styles de jeu :

• Les jeux socioputes, où la corruption, le bluff, et l’hypocrisie représentent un savoureux mélange et où la susceptibilité et la mauvaise foi sont à laisser dans un tiroir avec ses sextoys.

Pour citer quelques exemples de ce type de jeu, je puis vous conseiller le summum du machiavélisme Intrige, vous devez placer vos conseillers dans les châteaux adverses dans le but de gagner de l’argent.
Le vainqueur étant celui qui au bout de 8 tour aura le plus d’argent, mais comment obtenir des places de choix dans le château ? Et surtout comment conserver sa place alors que des hordes de conseillers ennemis viennent tenter de vous spolier votre place?
Trois solutions : corruption, (fausses) promesses et plans foireux.

Dans un genre folklore contemporain il existe le moins fourbe mais plus technique Illuminati, gérez une organisation secrète (triangle des Bermudes, Ovnis, etc.) et avec votre argent conquérez des groupuscules neutre (Féministes, rayons lasers orbitaux pour le contrôle des esprits, Nazis sud-américains, CIA,…) pour étendre l’influence de votre société secrète, mais gardez un œil sur vos adversaire, chaque société secrète possède son objectif personnel, alors n’hésitez pas à vous liguer pour neutraliser ou prendre possession des groupuscules conquis par vos adversaires.

Un dernier exemple, le simpliste mais très agressif Ca$h’n’Gun$.. Vous êtes des gangsters ayant réalisé avec brio un casse, l’heure du partage du butin est venue, mais moins on est plus les parts sont grosses. Le but du jeu est de remporter la plus grosse part du magot mais aussi de survivre, alors braquez-vous les uns les autres avec des pistolets en mousse et menacez de tirer. A-t-il chargé son pistolet ? Est-il préférable que je me couche pour le partage du butin ce tour-ci ? TU DIS D’LA MERDE, T’AS PAS D’BALLE, SI TU TE COUCHES PAS JE TE COLLE UNE BASTOS DANS LE BIDE ! Bref, un jeu prônant l’intimidation et le bluff.

• Les jeux stratégiques, dont la prétention n’est pas de calquer un pur Wargame mais qui assimilent aussi bien la gestion des troupes que la politique, la diplomatie les alliances foireuses et l’esbroufe.

Un premier exemple, le complet et grandiose Trône de Fer, fidèle adaptation des bouquins, un jeu certes à licence (donc cher) mais développé par FFG, et FFG c’est pas des pédés. Si vous êtes fan de la licence vous vous retrouverez vite dans l’univers typiquement médiéval de Westeros, les Lannister joueront comme des putes, les Greyjoy comme des raideurs, les Tyrell comme des profiteurs, etc. Comparable à Risk, le Trône de Fer se veut plus complet en proposant une gestion plus poussée de tous les facteurs : recrutement, approvisionnement, raids, renforcements, etc.

Dans un genre plus Space-Opéra et toujours chez FFG vous pouvez aussi trouver Battlestar Galactica, vous êtes dans une flotte de vaisseaux contenant les survivants de l’humanité traquée par de vils robots, mais hélas des robots de forme humaine sont dissimulés dans la flotte pour empêcher celle-ci d’atteindre une planète habitable, qui est un robot infiltré? Qui sait ce qui peut arriver dans l’immensité de l’espace ? Peut-on avoir confiance aux autres ? De plus étant FanBoy de la série, je puis me permettre d'ajouter : "Wesh t'as vu j'ai trop kiffé sa mère."